Coups de feu dans le hall de Libération

Publié par Rakkam Voirouj sur 18 Novembre 2013, 20:10pm

Catégories : #Médias

Concernés au premier chef, ces scribouillards vont-ils nous gratifier d'un de leur bon mot habituel ?

Les faits :

Le 18 novembre 2013 à 10h15, un individu tire plusieurs coups de feu dans le hall du siège du quotidien Libération. Il blesse grièvement un homme.
11h30, un individu tire plusieurs coups de feu devant la tour Granite de la Société générale, à la Défense sans faire de blessé. Plus tard, un automobiliste est contraint de faire le taxi jusqu'aux Champs-Elysées par un individu armé.
Du coup, j'apprend que, déjà, le 15 à 7h, un individu armé s"est introduit au siège de BFM-TV. Il a menacé deux journalistes, avant de repartir sans avoir tiré.

Il n'y a aucune chance pour que ces 3 faits soient indépendants les uns des autres.
Ils ont donc un sens et, sauf à faire passer d'emblée le tireur pour fou, les médias sont dans l'impasse.

BFM-TV, Libération et la Société Générale.
2 médias et une banque. Médias et finance... Finance et médias...
Les journaleux ne peuvent pas y voir un lien. Surtout pas !
Ne mords pas la main qui te nourris, sale vendu !

D'où l’intérêt d'envahir l'espace avec le Qui, plutôt que de penser le Pourquoi.
Ceux qui le feront seront d'ailleurs, à coups sûr, accusés de justifier de tels actes.

Alors, quel peut bien être ce lien mystérieux donnant du sens -sans les justifier, hein- à ces agissements ? Premièrement, quelles sont les cibles ?

BFM-TV
Chaîne d'information mondialiste et islamophobe d'Alain Weill. Filiale du groupe NextRadioTv, dont il est le président-fondateur depuis 2000. Il est membre d'une branche de la Side Mansory, la Haute maçonnerie Britannique.
Avec une fortune personnelle estimée à 80 M€ en 2012, le site Terre Promise le classe 334ème non-juif et 33ème juif de France.

Libération
Le quotidien des années 2000 est bien loin de celui des origines en 1973 alors sans pub, ni actionnaires financiers, mais avec Sartre.
En 2005, après de nombreuses crises financières, Serge July, cofondateur, fait entrer Édouard de Rothschild dans le capital du journal.
Le 13 juin 2006, Rothschild, par la bouche de July, annonce à la rédaction que Libération ne vivra qu'à la condition que lui (July) et Dreyfus (Dg) quittent le journal. Ils s'y résoudront.

La Société Générale
Une des principales et plus anciennes banques françaises. Elle fait partie des trois piliers de l'industrie bancaire française non mutualiste*. Elle est fondée en 1864 par un groupe d'industriels et la famille Rothschild.

Y a t-il un contexte dans lequel inscrire ces actes ?

L'ouverture de la chasse aux faisans ? Nan, pas en plein Paris.
La cote de popularité de notre président à 21% ? Euh oui... mais nan.
Sa présence, jusqu'à demain, pour un voyage officiel en Israël ?

Voilà. Le reste, c'est de la mandoline.
Il s'agit d'un message à nos gouvernants soumis et aux peuples du Moyen-Orient.
Une banderole -ensanglantée- sur laquelle serait inscrit " L'Elysée n'est pas la rue !"

Vive la liberté de la presse et la démocratie. Amen.

*Dans une banque mutualiste, les sociétaires sont usagers et propriétaires. Les décisions prises en assemblée générale le sont suivant le principe une personne, une voix, et non une action, une voix, contrairement aux banques sous le régime des sociétés anonymes.